Les Semelles de vent
Théâtre d’objets et Lecture à voix haute
pour bibliothèques, collèges et théâtre d’appartement
Équipe artistique :
Spectacle de Myriam Andréoletti
avec la complicité de
Catherine Vaniscotte, metteur en scène
et Valérie Cartier, plasticienne
«Venir à cheval dans le Haut Sikkim par des chemins extravagants, camper ensuite dans les vallées de la frontière, affronter le vent des plateaux tibétains à ces hautes altitudes, non, c’est là plus que du simple jeu. Je suis robuste et, cependant, l’autre matin j’ai cru mourir.»
Aller au bout du monde, c’est aller au bout de soi. Voilà ce que l’on découvre, parfois même avec beaucoup d’humour, dans la correspondance d’Alexandra David-Neel à son mari ; sa rencontre avec le Dalaï-lama est décrite de façon délicieusement ironique, alors que c’est une rencontre d’exception pour cette occidentale, à cette époque-là: nous sommes dans les années 1900 !
On l’appelait « La Femme aux Semelles de Vent »
Alexandra David-Neel était une véritable voyageuse, elle n’avait peur de rien ; poussée par la soif de connaissance, attirée par l’aventure, elle a passé la plupart de sa longue vie en voyage !
A une époque où il était impossible pour une femme de partir à travers le monde, elle a bravé les interdits et sillonné le Tibet afin de rapporter des documents précieux sur les cultures d’Extrême-Orient et sur le bouddhisme.
Elle est devenue, au début du XXème siècle, une orientaliste renommée, une orientaliste de terrain et non de salon !
Aujourd’hui encore, elle nous impressionne par sa volonté inébranlable et sa capacité à rendre réels les rêves les plus fous. Son humour et son regard acéré sur ses contemporains nous enchantent et nous plongent au cœur de l’aventure, nous les « voyageurs immobiles » savourant ses livres au creux de notre fauteuil.
«Je fis seller le cheval et je partis jusqu’au soir. J’ai vu cet après-midi-là un pays de rêve, avec des monts orange tranchant sur un ciel d’un bleu intense, mais le sommet des monts orange se couronnait d’une coiffure de neige et, en d’étroites vallées, dormaient de petits lacs aux eaux gelées; une neige à demi glacée, une sorte de «gelati» à l’italienne, tombait par instants et vous cinglait cruellement. Le cuisinier et les porteurs qui étaient insensibles au paysage semblaient au martyre et de les traîner derrière moi gémissants me fit brusquer mon retour... ce que je regrette infiniment.»
Note d'intention :
Depuis toujours, Myriam Andreoletti explore l'univers de l'aventure et du voyage, notamment en direction du jeune public. La lecture de la correspondance d'Alexandra David-Neel a fait naître le désir d'une rencontre-spectacle adressé à un public de jeunes collègiens ou lycéens, et d'adultes.
L’univers plastique servant le propos est un livre géant inspiré des voyages d'Alexandra David-Neel, notamment au Tibet.
Le spectacle a été créé en 2016 lors d'une résidence de création de 6 semaines (création plastique avec l'artiste Valérie Cartier, mise-en-scène de Catherine Vaniscotte) au Collège Gaston Doumergue de Sommières (30) subventionnée par le Conseil Général du Gard.
Cette petite forme est adaptée aux bibliothèques, collèges, lycées, appartements et jardins.
(Nous contacter pour obtenir le dossier complet)